L'ENGAGEMENT

Au sein de la tariqa Karkariya, il s’agit du pur tawhîd, l’engagement pris sur les fils d’Adam avant la création, comme nous le dit le verset : « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam... »

Le Wird

Le wird est la base et la référence du mourid, c’est la porte par laquelle débute son cheminement, et de ce fait son accomplissement est une obligation. Le wird se pratique en son temps...
Il est donc nécessaire que chacun ait un compagnon rabbâniy dont la nafs s’est complètement éteinte, un compagnon qui soit pour lui comme un miroir, lui dévoilant petit à petit la réalité de sa nafs afin qu’il en saisisse les particularités.
La bay'a lillâh

La bay’a lillâh

Al-Quchayriy (radiAllâhu anhu) a dit au sujet de ce verset qu’il s’agissait d’une indication claire du maqâm du jam’, que connaît le mourid karkariy après avoir fait la khalwa, de même qu’on le retrouve explicité dans le verset: « Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais: mais c’est Allah qui lançait »
Le hadîth du Waliy

Le hadîth du Waliy

La première partie de ce Hadîth désigne toute personne montrant de l’hostilité envers un des awliya’ de Allâh, quand bien même il le ferait pour Allâh, c’est à dire avec l’intention de défendre la religion contre ce qu’il croit être un égarement ou autre…
Les convenances du dhikr

Les convenances du dhikr

Le dhikr est ce qui relie l’homme à l’essentiel et permet le retour de l’esprit à l’origine jusqu’à ce qu’il dise «balâ» et s’acquitte ainsi de l’engagement qu’il a pris avec son Seigneur, conformément au verset...

LA SUBHA

Le chapelet (la subha)

Le chapelet (la subha)

Le mot « subha » est tiré du verbe sabbaha (sanctifier) dont un synonyme pourrait être qaddassa (glorifier), on dit ainsi...
Si donc l’utilisation de la subha allait à l’encontre de la sunna du Messager d’Allâh (sallAllâhu alayhi wa sallam), il est certain que sayidunâ al-Hassan al-Basriy, Bichr al-Hâfiy, Ma’roûf al-Karakhiy, Sirriy as-Saqatiy et al-Juneyd (qaddassAllâhu asrârahum) n’en auraient pas fait usage.
Selon AbdiLlâh ibn Basr (radiAllâhu anhu), deux bédouins vinrent voir le Prophète ﷺ, et l’un d’eux lui dit: « Les lois de l’Islâm sont devenues trop nombreuses pour moi, indique moi donc quelque chose auquel je puisse m’accrocher. »
Or il se trouve que même si le Prophète (sallAllâhu alayhi wa sallam) se servait de ses mains pour compter ses tasbîh, il n’a pas empêché ni critiqué le fait que certains compagnons aient recours à des noyaux de dattes, des petits cailloux ou autres pour faire du dhikr.
Ajoutons à cela le fait que la subha est l’outil du jihad contre la nafs, de même qu’on se sert d’une épée pour faire la guerre et que, après utilisation, on l’attache à sa ceinture ou autre… la subha étant donc l’outil du jihad al-akbar est de la même manière mise autour du cou, étant donné que l’ennemi combattu avec elle ne s’éloigne jamais de nous.