بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين
En 2017, le Shaykh sidi Mohamed Faouzi al-Karkari (qu’Allâh sanctifie son secret) prit l’initiative de visiter l’Europe à nouveau entre mars et avril. Son premier arrêt s’est fait, comme pour quasi chacune de ses visites (en France), à la zawiya de Lille, plus précisément à Wattrelos. Une zawiya qu’il avait lui-même inaugurée lors d’une précédente visite.
Evidemment sa visite est une aubaine pour ses disciples. C’est une recharge spirituelle, un éveil, un vent de fraîcheur qui emporte sur son passage les tracas et les états d’insouciances du disciple. Bien qu’en apparence les disciples se chargent d’accueillir le Shaykh selon les règles de bienséance, c’est en réalité lui qui est l’hôte. En effet, nous (les disciples) sommes ses invités dans la demeure de l’Amour et de la béatitude, il nous prodigue le support (madad) spirituelle et couvre nos cœurs de Lumière par la permission d’Allâh ﷻ.
Le 30 mars 2017, voilà que le Shaykh se trouve à la zawiya avec ses disciples et tous les visiteurs venus le rencontrer.
Le beau temps fut une occasion parfaite pour s’installer dans le jardin avec le Shaykh. Chaque disciple et visiteur avait l’occasion de s’adresser à lui dans l’intimité ou en groupe sur des questions diverses et variées. Des demandes de bayaa (d’engagement) ont été faites, des questions ont été posées, et plus d’une dizaine de disciples fut comblée de joie par sa présence.
Quel Shaykh se rabaisse et embrasse la main de ses disciples ?
Jusqu’à la prière de ‘asr (de l’après midi) le Shaykh s’est à nouveau entrentenu avec quelques disciples et un visiteur qui demanda le pacte.
À la fin de la journée, le Shaykh ainsi que les fuqara ont rejoint la zawiya au sous-sol afin de commencer le madjma’. Il a d’abord été proposé de poser des questions pour ceux qui le souhaitaient pour enfin commencer le dhikr (évocation).
Enfin comme dans tous les madjma’, le dhikr d’Allâh est omniprésent bien que cette année et pour cette soirée particulièrement, la Hadra ait été provoquée uniquement par le dhikr du Nom « Allâh » évoqué en continu, alors que habituellement ce sont les chants de poèmes qui rythment la levée de la Hadra (danse soufie). Un moment jusqu’à présent unique et très intense.
La Hadra (Danse soufie)
Et comme la tradition islamique, on clôture par le Coran et des invocations (du’a).
C’était une soirée magnifique. De nombreux visiteurs ont pu rencontrer le Shaykh, lui poser des questions ou encore demander la bayaa. Concernant celle-ci (bayaa), uniquement une femme venue de Belgique l’a obtenue sur place dans la zawiya bénie de Lille, qu’Allâh lui ajoute Lumière sur Lumière.
Le vendredi 31 mars, le Shaykh sidi Mohamed Faouzi al-Karkari (qu’Allâh sanctifie son secret) prit le chemin à destination de Paris pour la prière du vendredi afin de rejoindre et ouvrir le madjma’ organisé dans le domicile d’un disciple.
