بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين

De la gravité de s’en prendre à un Shaykh Soufi

Louange à Allâh qui a ensorcelé les cœurs de Ses Saints par la magnificence de Sa Beauté, et qui a voilé leurs cœurs de la vision de tout autre que Lui. Et ceci est certes dû au Talsam de l’Amour se trouvant en eux, résumant pour eux la Vérité en l’Amour et l’Aimé. Ils sont ceux qui, après avoir réalisé le fana de leurs illusions, entrèrent dans l’état d’ivresse et d’aspiration en l’Aimé : Je suis le serviteur, et il n’est de divinité que Allâh.

Et que les prières et les salutations soient sur l’Imam des gens de l’Amour, celui dont les cœurs des amoureux réalisèrent le Tawâf autour de l’enceinte sacrée de sa Beauté, notre Maître et notre Seigneur Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons, les dotés du noble Amour et réceptacles du Savoir subtile échappant à tout cœur grossier. Que les meilleures salutations lui reviennent en abondance et pour l’éternité.

Parmi les plus grands péchés et les plus grandes calamités qui soient, figure le fait de prendre en ennemi les gens de l’Amour divin, ceux en qui le Vrai ﷻ a placé Son Amour et dont Il fit les réceptacles de Son Secret, ceux qu’Il associa à Son Nom al-Waliy et qu’Il soutint par Son Nom al-Noûr, en les autorisant d’entre toutes les créatures à être des guides vers Lui. L’inimitié à l’égard de ces maîtres n’est rien d’autre que l’égarement évident anéantissant toute bénédiction, faisant perdre toutes les œuvres et menant à la perdition, qu’Allâh ﷻ nous préserve de cela. Tout ceci mène en fin de comptes à mener une guerre contre Allâh ﷻ, l’Immense et l’Incommensurable, Celui qui étend Sa coercition sur absolument toute chose, le Souverain Suprême… où donc se trouve la ruse du serviteur méprisable, créé d’un liquide détestable, qui n’a même pas le contrôle de sa propre respiration… où est-il de la Ruse du Seigneur des univers, Celui qui ne tolère aucune injustice à l’encontre de Ses Saints ?
Dans un Hadîth qudsi que rapporte Abou Houreyra (radiAllâhu ‘anhu), le Messager d’Allâh ﷺ dit : « Allâh a dit: « Celui qui montre de l’hostilité, quand bien même ce serait pour Moi, à l’un de Mes bien-aimés, Je lui déclarerai la guerre. Mon serviteur ne se rapproche pas de Moi par une chose que J’aime, comme il le fait avec ce que Je lui ai prescrit. Et Mon serviteur ne cessera de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime ; et, lorsque Je l’aime, Je serais son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il saisit et son pied avec lequel il marche. S’il Me demande, je lui donnerai ce qu’il veut et s’il sollicite Mon secours, Je le lui accorderai. Et il n’y a pas de chose que J’hésite à faire, et que Je dois, cependant, faire, que de ravir l’âme de Mon serviteur croyant ; il déteste la mort, et Moi Je déteste lui faire du tort. » » [Rapporté par al-Boukhâriy]

Le Shaykh de nos Shouyoûkh, sidi Ahmad Zarroûq (radiAllâhu ‘anhu), qui a la particularité d’avoir réuni à la fois la Science de la Chari’a et celle de la Haqîqa, dit dans ses Nasâ’ih :
« Et on rapporte le Hadîth authentique : « Celui qui fait du mal, quand bien même ce serait pour Moi, à l’un de mes Waliy, c’est contre Moi qu’il prétend mener une guerre ». Tout croyant est un potentiel Waliy, ou plutôt tout croyant doit être considéré comme tel conformément à la Parole divine : « Allâh est le Waliy de ceux qui croient ». »

De même, l’imâm ad-Dhahabi (rahimahullâh) nous met en garde contre l’immense danger de s’empresser à condamner un Soufi :
« Notre Shaykh ibn Wahb (rahimahullâh) dit : « De là naît la divergence entre les Soufis et les gens versés dans la Science exotérique. Cette divergence entre eux fut telle que les paroles des uns à l’encontre des autres furent inévitable. Cela dit, il s’agit là d’un terrain sur lequel ne s’avance que le savant reconnu pour sa maîtrise de la Charî’a, et je ne limite pas cette connaissance requise à la science des ramifications (fourou’). En effet, concernant les Soufis de condition spirituelle réalisée, beaucoup de leurs états ne peuvent être jugés conformes ou non, simplement par la science des ramifications. Au contraire, pour statuer il est absolument indispensable de connaître les règles des fondements, de savoir différencier l’obligatoire du permis, ainsi que l’impossible intellectuellement parlant de l’impossible communément admis. Ceci correspond à un domaine extrêmement délicat, car celui qui s’en prend au Soufi de condition spirituelle réalisée est directement concerné par le Hadîth :
« Celui qui fait du mal, quand bien même ce serait pour Moi, à l’un de mes Waliy, c’est contre Moi qu’il prétend mener une guerre » … quant à celui qui néglige le reniement du faux qu’il aurait entendu de certains d’entre eux, celui-là fait partie de ceux qui négligent le fait d’ordonner le bien et d’interdire le mal. »
[
الموقظة في علم مصطلح الحديث]
Si tout ceci concerne les gens de Science, alors que reste-t-il aux ignorants de la masse, si ce n’est le silence ?

Cependant, la Sunna divine voulut qu’à chaque bienfait octroyé s’oppose un jaloux, et qu’à chaque Vérité proclamée s’oppose un négateur. Et plus la valeur du bienfait est élevée, plus les cris de protestation sont stridents. On voit ainsi la vulgarité et la grossièreté prendre place sur la langue des jaloux, car les cœurs des négateurs n’ont absolument aucune clef vers le Vrai. Quant à nous, nous ne disposons pour contrer leur ruse que de la résignation et de l’état de nécessité vis-à-vis de Celui dans la Main de qui se trouvent les clefs des cieux et de la terre. Les cœurs sont prosternés au seuil des Lumières, et HasbunAllâh wa ni’ma l-wakîl.

Par conséquent, du fait de l’authenticité de la Tariqa du Shaykh Mohamed Faouzi al-Karkari (radiAllâhu ‘anhu), c’est depuis son apparition qu’elle est exposée à toute sorte d’épreuves, accusée de cela même par quoi furent accusés les Messagers et les Prophètes : mensonge, endoctrinement, magie, sorcellerie et bien d’autres… tout ceci dans l’unique but d’éteindre la Lumière du dhikr dans les cœurs des croyants.

Quant à nous, nous avons dorénavant la certitude absolue du fait que cette Tariqa bénéficie du Soutien divin, après avoir constaté que tous ceux qui s’étaient interposés contre elle n’avaient pu le faire que par la porte du mensonge et de la calomnie, ainsi que par la falsification des Réalités ésotériques, sans jamais baser leur travail sur aucune base sérieuse… Et tout ceci n’est synonyme que de perdition. Par leur réaction nous avons appris que leur évolution spirituelle avait dégénéré, que leurs cœurs étaient devenus imperméables et dépourvus de toute Lumière, et qu’ils ne craignaient Allâh ﷻ ni dans les paroles, ni dans les actes. Ce qui apaise nos cœurs, c’est la certitude que nous avons en le fait que ce bas-monde n’est qu’éphémère, et que très bientôt viendra un Jour où tous les différends seront rapportés au Roi des rois, et alors : « les injustes verront le revirement qu’ils éprouveront » [s26.v227].

Pensons quelques instants : quelle est la valeur de ce bas-monde pour que l’on vende pour lui son au-delà ? Et quel est le statut réel de la nafs, pour que l’on s’évertue ainsi à la soutenir, aux dépends évidemment de la Proximité divine ? Le mensonge n’est-il pas pour le serviteur une cause d’éloignement de son Seigneur ? N’est-il pas ce qui entraîne son bannissement et sa privation de la Proximité divine… ou bien préférez-vous croire que le mensonge fait aujourd’hui partie des caractéristiques des ‘Arifin ?
Et la propagation de rumeurs et de calomnies atteignant à l’intégrité de la personne n’est-elle pas passible de châtiment ? L’accusation mensongère n’est-elle pas soumise à la Loi du talion au Jour de la reddition des comptes ? Quelle place avez-vous donc laissé à la crainte d’Allâh ﷻ, ô vous qui prétendez à la piété ?

LA SORCELLERIE

QUESTION 1 : Pourquoi ces gens accusent-ils le Shaykh Educateur d’être un sorcier ? Est-ce qu’effectivement la Tariqa Karkariya a un lien quelconque avec la sorcellerie ?

QUESTION 2 : Qu’est-ce que la sorcellerie ? Quel est le statut du sorcier selon la Noble Chari’a, et quel est le statut de celui qui accuse faussement et sans preuve son frère de sorcellerie ?

QUESTION 3 : Est-ce que les Talâsim, les Awfâq et les noms non-arabe entrent dans le domaine de la sorcellerie ? Est-ce que la Science des lettres est considérée comme faisant partie des sciences diaboliques ?

LES DJINN (LIENS BIENTÔT DISPO)

  • Relations que l’on peut avoir avec les djin
  • Le Djinn Sahabi sidi Shamharoûsh