و على اله و اصحابه أجمعين
Tente Karkariy à Bergem (Maroc)
Il y a quelques temps on vous avait présenté des fouquaras de la Karkariya de Bergem (Maroc) et leur modeste demeure, une tente qui m’avait hautement surpris à notre époque !
Aujourd’hui on en sait un peu plus sur le mode de vie au fil des discussions avec les fouqaras de Bergem et c’est lors d’une invitation à partager leur table que l’idée de vous montrer à nouveau ces gens modestes mais ô combien heureux avec si peu.
Une invitation digne des plus grands restaurants avec les plus rudimentaires ustensiles de cuisine.
Voici notre restaurant d’un jour
Construite par les femmes uniquement, elles maîtrisent l’art d’une demeure solide et fiable en cas d’intempéries. La photo ci-dessous a était prise à un autre endroit, à l’heure actuelle cette tente se situe toujours dans la région de Bergem mais où l’herbe est plus abondante (enfin je pense, car ce sont des bergers on y reviendra plus bas).
Voici la salle à manger
Pour un festin de roi que je ne présenterai pas pour ne pas choquer les âmes sensibles. Vous remarquerez la disposition qui est différente par rapport aux anciennes photos (voir lien album plus bas). Eux aussi parfois ont besoin de réaménager leur demeure 🙂
Observez l’hauteur de la tente qui rend les déplacements assez pénibles en plus des bâtons soutenant la structure. La position assise est requise en homme qui se respecte (humour), ils sont la tâche des bestiaux ce qui n’est pas facile. Cela dit rien est facile chez nos hôtes (pour nous), eux s’en accommode très bien.
Comment cela fonctionne au Maroc
Les éleveurs louent leurs compétences de berger. On leur confie donc un troupeau (mouton ou chèvres dans cette région) et ils se chargent de les faire brouter l’herbe qu’ils trouvent aux alentours. Ils ont une somme d’argent mensuelle, en plus des aliments pour les bestiaux. Ils possèdent une vache pour leur consommation de lait quotidienne. Oui ici le luxe Vegan n’existe pas sauf dans nos sociétés qui ont été négligeant dans la consommation donc on peut se permettre ce genre d’extravagance. Comme il n’y a ni eau courante ni électricité le ravitaillement se fait par des bidons d’eau et enfin l’énergie solaire pour remplacer les bougies, modernité oblige vous en conviendrez.
L’heure de partir approche
Les enfants de la famille pour un départ en chantant
Si on n’appelle pas ça le désert je ne sais pas ce que c’est !
La séparation en Vidéo
Complément d’images sur l’album