LE VETEMENT RAPIECE

Le vêtement rapiécé (la muraqa'a) selon le Coran, la sunna, les compagnons ainsi que les salafs as-salih.
Il s’agit de l’extériorisation et de l’habillement par la beauté de l’Essence cachée au travers de la manifestation de différents Noms divins, manifestés par les couleurs d’un arc-de-cercle noble et élevé…
Ce vêtement est le symbole de la renonciation et de la remise de tout son être entre les mains du Sheykh ‘ârif bi-Llâh accompli (kâmil) dans tout ce qui concerne le mourid, et ce afin qu’il lui fasse voir et découvrir les défauts de sa nafs ainsi que ses différents degrés...
Elle est ainsi faite qu’elle protège de la châleur de par le fait qu’elle est faite de morceaux de tissus simplement joints les uns aux autres, et du froid de par le fait de l’épaisseur de son tissus.
Sayidunâ ‘Omar ibn al-Khattâb (radiAllâhu ‘anhu) n’est pas allé conquérir la ville de l’Isrâ du Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) au milieu d’une nombreuse armée ni sur une belle et forte monture…
Celui qui a fait sortir l’eau de la pierre est évidemment capable de fournir en eau les Banoû Isrâ’îl (enfants d’Israël) sans l’intermédiaire d’une cause, mais Allâh nous enseigne ainsi la règle qu’Il a instauré pour le bon fonctionnement de l’univers, et il s’agit donc de toujours rechercher et accomplir des causes afin d’espérer obtenir ce dont on a besoin.
Les couleurs ont une symbolique apparente dans le Coran… la couleur peut y faire référence à la Puissance, la Miséricorde ou la Beauté divine, elle peut symboliser la vie ou la mort, la mécréance ou la foi, la guidée et la perdition…
L’Imâm al-Baqaliy (rahimahuLlâh) dit dans son tafsîr : « Chaque groupe possède son vêtement particulier. Les Connaissant (‘arifoûn) se vêtissent du vêtement de la Connaissance, les Amoureux (mouhibboûn) se vêtissent du vêtement de l’Amour, les Nostalgiques (mouchtâqoûn) se vêtissent du..."
Selon Aboû Houreyra (radiAllâhu ‘anhu) : « Alors que le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) était au milieu d’un groupe de Compagnons, il dit : Demain un homme du paradis priera avec vous. Aboû Houreyra dit: J’ai alors espéré être cet homme et j’ai été à la mosquée le lendemain, j’ai prié derrière le...»
« Tenez en votre for intérieur ce que vous voulez, car par Allâh ni un serviteur ni une communauté de gens ne gardent une chose en leur for intérieur sans vêtir celles-ci d’un habit en conséquence. Si c’est du bien, ce sera du bien, et si c’est du mal ce sera du mal. [...] »